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MOI

Je m’appelle Hann-Archelle Riovelta Skendlay Toussaint, je suis haïtienne originaire de Port-au-Prince et j’ai quatorze (14) ans. Je suis passionnée du dessin qui, est pour moi une source d’apprentissage tant une distraction depuis mon plus jeune âge. Fort souvent je me décourageais en voyant quelqu’un de mon âge faire mieux que moi mais grâce au support de ses proches je m’améliore. À présent, mon objectif est de ré-propulser Haïti au paroxysme de sa gloire à travers mon art et ma vision d’enfant meurtrie qui veut se battre pour la revivification de la Perle des Antilles. Aussi, à vous qui dessinez et doutez de votre talent, sachez que votre imagination est et restera bellissime, n’ayez pas peur de la mettre en valeur. Vivez à fond la magie de vos pensées et de vos inspirations.

MA VILLE

Port-au-Prince, capitale de mon pays, ma ville natale. Quoiqu’elle n’ait plus la beauté d’antan que me relatent souvent mes pères, elle reste une ville regorgeant d’activités et de belles choses à découvrir tels que ses illustres monuments au champs-de-Mars, ses musées, ses hôtels… Ville marginale d’un pays livré à lui-même, défrayant toujours la chronique à cause des dérives de ses habitants, ses fils, Port-au-Prince est néanmoins pleine de vie, et de vies scintillant à l’instar des rayons du soleil. On y trouve qui plus est, par l’exode rurale, une mêlée de mœurs venant de quatre coins d’Haïti, d’où son originalité originelle.

MON DESSIN

Mon illustration présente une femme en haillons symbolisant Port-au-Prince, beauté ternie ; debout, attachée telle une esclave, devant son drapeau en feu exprimant l’incapacité des port-au-princiens à se défendre contre toutes formes d’oppressions ; les mots inscrits sur sa jupe qui brûle sont les poignantes dérives qui perdurent depuis maintenant plusieurs décennies. Aussi, les larmes perlant aux yeux de cette femme créole sont la communication de la tristesse, la déception et de la peur qui habitent les enfants de la capitale d’Haïti au jour le jour. Quant aux noms des lieux que consument le feu, ils sont les diverses communes et sections communales de Port-au-Prince déjà frappées par la déchéance et la violence.



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